Si les temps changent, bien des questions demeurent dans les églises, face à une société dont les lignes de fractures perdurent. Après le traumatisme de la dernière guerre, elles avaient vite retrouvé un vieux défi exprimé, dès 1946, dans les questions suivantes :
« Le monde ouvrier est absent des églises : comment pouvonsnous manifester le message évangélique dans ce milieu qui nous échappe ? »
La société a changé, et les médias utilisent une terminologie variée pour désigner cette fracture : les exclus et les inclus, les in et les out, les ultra-riches et les travailleurs pauvres, etc
Les églises l’évoquent souvent en termes de partage ou de lutte contre les inégalités. Pour trouver des réponses concrêtes au défi posé, les Equipes Ouvrières Protestantes et la Mission dans l’Industrie ont été créées au début des années 1960.
Trop peu connues dans le monde protestant, l’origine et la pratique de ces actions méritent d’être rappelées au moment où les églises prennent au sérieux le basculement du monde, économique et financier, avec ses conséquences sociales. C’est dire qu’elles redécouvrent, avec toutes les mises à jour que l’on voudra, une ligne de fracture essentielle dans la société
En une vingtaine de pages, Guy Bottinelli, qui fut un des premiers acteurs de ces mouvements, en raconte l’origine. Ils subsistent aujourd’hui malgré l’insuffisant soutien des églises
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Notes :
Dans la collection « HISTOIRE DE L’EGLISE ET DU PROTESTANTISME », le livre « Mission populaire évangélique (La) » (N° EAN : 9782853041072)(en vente sur le site des éditions Olivetan : http://www.editions-olivetan.com/detailcat-1326000127-1326000234-2.html