Méditation pour lendemain de fête. « Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume » (Luc 12:32)
Au lendemain de la première Pâques chrétienne, après ce terrible évènement de la mort de Jésus, la peur est encore très présente parmi ses disciples et amis. « N’ayez pas peur» ne cesse de dire le Ressuscité presque comme l’on se dit bonjour. Cette peur a du mal à laisser de la place dans les cœurs au jaillissement de l’espérance. La tradition chrétienne prétend que l’on peut trouver 365 fois « n’ayez pas peur » dans toute la Bible: une fois pour chaque jour de l’année. Inlassablement.
Et pourquoi d’ailleurs n’aurions nous pas peur nous aussi au lendemain de Pâques, reconfinés, encore une fois privés des projets qui nous tenaient à cœur. Sans certitude sur la vraie fin de cette pandémie ?
« Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume » (Luc 12:32) Nous avons peut-être peur mais nous ne sommes pas démunis de tout. Nous avons entre les mains un royaume, c’est-à-dire la promesse d’un autre vivre ensemble dans la création de Dieu. N’avez-vous pas remarqué combien lorsque nous remontons nos manches devant la peur, que nous créons autour de nous du beau, du bon, du bien, à notre mesure et à celle des dons que chacun nous avons reçu, jaillit de la lumière, un sourire, une chaleur au cœur ? Telle l’aube de l’espérance qui se lève sur nos peurs.
Françoise Sternberger
Méditation sur l’imprévisibilité.
« Marie-Madeleine se rendant au tombeau pour embaumer le corps de Jésus s’arrime à son devoir de femme pour se hisser au-dessus de la torpeur. Ne frémit-elle pas, en parcourant les rues vides de Jérusalem, du désir de le voir venir à elle ? Et pourtant, voyant la pierre du tombeau roulée sur le côté, l’imagination de Marie-Madeleine galopera vers le scénario d’une profanation. Elle n’imaginera pas l’inimaginable. Elle ne réalisera pas tout de suite qu’à l’impensable de la mort s’est substitué un Autre Impensable. (…) L’Évangile tout entier plaide l’imprévisibilité et nous travaille au cœur et au corps pour nous rendre poreux à l’Impensable de la vie. »
Je voulais vous partager cet extrait d’une prédication de Marion Muller Colard en ces temps où l’imprévisibilité devient la norme. Nous imaginons facilement un avenir difficile, pour nos enfants, la planète, la mission de l’Eglise. Pour autant la bonne nouvelle nous invite à penser au-delà de nos peurs, à mettre notre confiance dans les ressources insoupçonnées que nous portons chacun en nous. Et à discerner la présence inattendue de Dieu dans nos vies bouleversées et chahutées.
Gardons le cap. Et bonne fête de Pâques !
Françoise Sternberger
Notre ancienne salle de culte s’offre une 3eme nouvelle fenêtre…
« Nous sommes un seul corps dans le Christ et nous faisons tous partie les uns des autres. Soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent ; pleurez avec ceux qui pleurent. » Romains 12
Chers frères et sœurs et amis de la Sarra,
Béatrice et Pierre Kilubu, et leurs enfants Berthe, Vivian, Jess, Ludivine, nous font part du décès de leurs trois petits anges, Isis, la jeune maman et Clémence et Noham, ses jeunes enfants. Si nous pleurons aujourd’hui avec eux, nous croyons, nous affirmons qu’un jour aussi, nous trouverons avec la force de sourire avec eux à la vie. Voici leur faire-part.
Voila, les travaux ont commencé et les maçons ont commencé à ouvrir les 2 premieres ouvertures dans notre ancienne salle de culte.
En faisant tomber le mur en brique, il est apparu quelques vestiges d’une ancienne tapisserie…
Le dernier Sarra Info est disponible avec au programme ; les retours de l’assemblée générale, des nouvelles de la mission JEEPP, un témoignage, un bricolage, le Carême, l’agenda et les conférences,
Vous pouvez accéder au Sarra-Info de Mars – Avril 2021 par plusieurs moyens :
Bonne lecture !
Samedi 20 mars, journée d’entretien du parc et des bâtiments !
Une journée solidaire et responsable, tant en prenant soin du jardin, des arbres et de nos bâtiments, en rendant agréable ce parc, nous prenons soin aussi du bien être de tous ceux qui passent par ces lieux, et particulièrement nos « chargés et fatigués ».
Luc 12, 49-50 « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et je voudrais vraiment qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême et j’attends avec grande impatience que cela se réalise. »
L’impatience de Jésus est étonnante dans un Evangile qui prône pourtant la vertu de patience. Dans son livre Les Impatientes, Djaïli Amadou Amal, écrivaine peule, témoigne de la violence qui peut se cacher derrière l’injonction à la patience qui est faite à des femmes mariées trop tôt, trop jeunes, sans leur consentement. Leur impatience devient une militance pour la liberté et contre les tabous. La patience est un fruit de l’Esprit (Galates 5, 22), mais il est des impatiences qui font sens devant l’inertie qui entoure les malheurs du monde et les gémissements de la création.
Ce 5 mars est la journée mondiale de prière. Une prière préparée cette année par les femmes du Vanuatu, ce petit pays au sud de l’océan pacifique. Il a obtenu son indépendance en 1980. Et fait fièrement flotter son drapeau sur lequel on peut lire sa devise « Dieu est notre guide ».
Je vous propose de nous associer à leur louange, une façon de voyager par la prière jusque vers ces plages de sables noir ou blanc, ces récifs de coraux avec leurs poissons bigarrés, et toute la faune et la flore qui constituent un environnement immaculé même s’il reste vulnérable devant les fréquentes tempêtes tropicales, les tremblements de terre, les cyclones, les tsunamis et les volcans en activité.