La Lectio divina est orientée vers la conversion du cœur qui se laisse modeler par la Parole.

La Lectio divina est pratiquée dans tous les monastères. C’est elle qui instruit et soutient les laïcs dans le « monachisme intériorisé ».

Une personne lit à haute voix le texte retenu pour le groupe :

1. On écoute seulement (ne pas lire en même temps dans sa propre Bible)
2. Ensuite on rappelle les références pour que chacun relise le texte en silence.
   Bien prendre son temps.
   On peut bien sûr s’intéresser aux notes explicatives, inscrites en bas de page.
   Écarter les notes techniques au profit de celles qui aident à approfondir le sens, car il ne s’agit pas de déclencher une discussion savante, ou d’imposer au groupe ses propres explications.
   Chacun peut noter, souligner un mot, une expression, et même une phrase qui l’interpelle.
   On partage ce qui a ainsi retenu l’attention: Qu’est-ce qui me touche aujourd’hui dans ce texte ? Pourquoi cela m’a interpellé ?
   Pour les groupes moins entraînés, veiller à ce que ce soit bien CE QUE ME DIT LA PAROLE dans laquelle Dieu me parle, et non pas ce que moi, je dis de cette parole. On s’en tient à ce qui est écrit comme à un  » donné» en esprit d’accueil.

3. On relit le texte à haute voix

Si le texte s’y prête, chacun recherche dans sa mémoire biblique d’autres passages des Écritures qui éclairent ou rappellent ce texte. Souvent, ils sont indiqués en bas de page.
Si on fait part d’une mémoire personnelle, on veille à ce que le rapprochement soit suffisamment pertinent et sobre, afin de ne pas encombrer le groupe par la multiplicité des textes.
Il est important de ne pas tomber dans le« ça me fait penser à » qui enclencherait une dispersion et ferait sortir de l’humbe écoute de ce qui est donné ici et maintenant.

4. On relit le texte en silence
   Chacun médite et se pose la question : « Que me dis-tu, Seigneur, à moi, aujourd’hui ? »

5. Après quelques minutes, on incite au partaqe.
   On sollicite et facilite l’expression de tous. Mais ne pas insister si quelqu’un tient visiblement à garder le silence.

6. On propose à chacun à formuler ses conclusions, sous la forme d’une prière.
   En laissant un petit temps pour que chacun puisse se préparer un peu.

On chante; on bénit; on rend grâces.