Quand vient l’été vient le désir de se laisser aller,
d’en finir avac les contraintes et les plaintes
pour retrouver la légèreté, la simplicité d’être.
Quand vient l’été vient le désir de ralentir le pas,
pour en cueillir le goût, en savourer le relief.
Quand vient l’été vient le désir de s’élever
pour renouer avec ce qui en soi est vivant.
On voudrait tant se poser dans la tranquillité,
de se promener doucement dans sa vie
au-dessus des brumes du chemin
laisser fleurir le silence,
soigner la qualité de sa présence.
La vraie joie prend par surprise,
elle surgit moins de ce que l’on prévoit
que de la réponse que l’on offre à ce qui arrive.
Aux matins pluvieux comme aux matins heureux,
aux heures tragiques comme aux heures magiques,
il n’y a d’autre bonheur que celui de répondre présent.
Alors, vient le souffle de rester debout
et cette douceur du lointain quand on ouvre les mains
pour accueillir ce qui aujourd’hui sera pain.
Texte de Francine Carillo